Nous
sommes partis vers 8h30 dans des conditions épouvantables avec de la
bruine, du brouillard, du vent fort et des températures glaciales qui
flirtaient avec les 0°, franchement pas l'idéal mais l'espoir fait
vivre et on espérait bien que ça s'améliore, c'est du moins ce que
prévoyait la météo. |
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Quelques
trouées de ciel bleu nous permettent de voir de temps à autres le
volcan, ça ne dure jamais très longtemps la bruine et le brouillard
l'enveloppent très rapidement. |
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Quand
l'ascension a réellement commencé, les conditions déjà pas terribles se
sont franchement dégradées avec la pluie qui a fait son apparition à
grosse goutte, la visibilité s'est effondrée, seules les marques
blanches nous permettent de ne pas nous égarer. Les traces blanches
ne sont pas une garantie pour trouver le chemin, le chemin est parsemé
de kleenex, à croire que les randonneurs souffrent d'incontinence,
c'est franchement crado. |
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Arrivés au sommet au bout de
2h de marche vers 10h30, tout est bouché, on ne voit strictement
rien, grosse déception, un miracle est toujours possible nous attendons
en pique niquant sous nos ponchos. |
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Et là miracle, au bout de 3/4
d'heure attente au sommet, le ciel commence à se dégager ce qui m'a
permis de prendre quelques vues avec ma GoPro HD3 fixée sur mon bâton
de marche. |
Le cratère du Dolomieu
complètement dégagé |
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Quelques fumeroles sont
visibles dans le cratère |
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Nous
continuons notre progression en faisant le tour du cratère, le terrain
devient très instable, il se craquèle sous nos pas, il y a de
nombreuses fissures, le bâton de marche devient indispensable pour
sonder le terrain. A ce niveau là, la plupart des randonneurs ont fait
demi-tour et sont revenus sur leurs pas, il faut dire qu'on ne voit
plus du tout les traces blanches marquées au sol. Cette zone dangereuse
correspond à une zone d'effondrement suite à l'éruption de 2007. |
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Au fur et à mesure qu'on
s'approche du cratère Bory, le terrain devient plus stable et on
retrouve les traces blanches, on distingue l'enclos en contrebas, le
reste de la progression se fait sous un soleil éclatant au dessus des
nuages. |
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Petits volcans dans l'enclos. |
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La progression continue. |
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Le cratère Bory accolé à
celui de Dolomieu, des instruments de mesure sismiques y sont présents. |
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Le cratère Dolomieu pris du
cratère Bory. |
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Autre vue du cratère Bory |
A ce niveau là, j'atteins
l'altitude la plus élevée inscrite à mon GPS à savoir 3608m, l'altitude
la plus haute n'est plus qu'à une cinquantaine de mètres à 3632m. |
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On
commence la descente, les traces blanches se font à nouveau
rares, il faut dire qu'elles ont été volontairement effacées, il est
impératif de faire le tour du cratère par beau temps, par temps de
brouillard, sans instruments il n'y a quasiment aucun repère et c'est
franchement craignos. |
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Une vue lors de la descente, à
flanc de montagne, on distingue le morne Langevin au fond. |
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La chapelle Richemont qui est
au carrefour entre les chemins aller et retour, à partir de ce moment
là on revient sur nos pas. |
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La chapelle Richemont est une
grotte naturelle dans la lave avec une petite vierge placée dans son
fond. Malheureusement beaucoup de randonneurs n'ont cure du caractère
sacré de cette chapelle qui fait office de toilettes sauvages. |
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Au pied du pas de Bellecombe,
la végétation commence à percer l'écorce volcanique, on distingue le
cratère Formica
léo sur la droite. |
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Le pas de Bellecombe sous la
végétation. |
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Il reste une vingtaine de
minutes de marche pour atteindre le parking, au prix d'une bonne
ascension relativement raide. |
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Arrivés au parking vers 15h00,
on voit le volcan formica léo et les nuages commencent à recouvrir le
sommet du volcan |