Tubuai




L'île est intimement liée au destin de la Bounty. En fuyant Tahiti, c'est à Tubuai que Fletcher et les autres mutinés firent relache et tentèrent de s'installer. Ils arrivèrent précisément au bout de cette plage, dans une petite baie face à la passe principale de l'île. L'accueil de la population fut loin d'être aussi amical que celui de Tahiti, d'ailleurs cette baie a pour nom "the bloody bay" pour commémorer les affrontement sanglants entre la population et l'équipage du Bounty.
Les mutinés construisirent  un fort à cet endroit précis. Il ne reste aujourd'hui plus grand chose de fort Georges si ce n'est un panneau cloué sur cet arbre rappellant l'endroit.
Il y aurait quelques années, un navire anglais serait passé par ici, ses occupants auraient entrepris des fouilles à cet endroit, et seraient repartis avec quelques vestiges.
Pour la petite histoire, devant l'hostilité des habitants, les mutinés ont repris la mer jusqu'à Pitcairn. Tubuai continue à fêter régulièrement l'arrivée de la Bounty.



La mairie de Tubuai, l'ancre qui est exposée n'est pas celle de la Bounty qui se trouve à Pitcairn. Actuellement une nouvelle mairie est en construction.
Une cocoteraie en bord de mer à proximité du village principal.


Certainement la maison la plus vieille de l'île, c'est une ancienne boutique ouverte en 1903, il y a donc un siècle et qui était tenu par un danois !
Une autre maison de l'île au style et à la construction bien plus récente en périphérie du village principal. Chaque propriétaire prend toujours un grand soin de son jardin.

Tubuai dispose d'un large lagon, côté paysage elle n'a rien à envier aux iles de la Polynésie plus au nord. Elle présente même l'avantage d'accueillir  très peu de touristes, ceux-ci  peuvent profiter d'une nature préservée.


Le lagon est parsemé de motus à sa périphérie, chacun dispose de sa plage déserte de sable blanc. L'eau y est plus fraiche que les iles sous le vent, mais sont tous aussi riches en faune et en flore. Les bénitiers doivent apprécier cette relative fraicheur de l'eau car on les trouve en grand nombre et d'une bonne taille .
Décor de carte postale, nous sommes bien aux Australes.


Un support pour l'amarrage d'une embarcation légère du type poti marara sur fond  de lagon.
Une vieille légende locale raconte qu'il était strictement interdit, sous peine de décapitation, de jeter les coquilles de bénitier n'importe où. Un lieu précis dans le lagon avait été choisi pour cela, au fil du temps l'accumulation de coquilles de bénitiers a créé une ile en bordure du lagon.
Les anciens continuent à faire vivre cette tradition et continue à aller jeter leurs coquilles à cet endroit.



Détail sur le tas de coquilles ! Chaussures à semelle épaisse obligatoires !